Nager dans les eaux troubles Des lendemains Attendre ici la fin Flotter dans l'air trop lourd Du presque rien A qui tendre la main
Si je dois tomber de haut Que ma chute soit lente Je n'ai trouvé de repos Que dans l'indifférence Pourtant, je voudrais retrouver l'innocence Mais rien n'a de sens, et rien ne va
Tout est chaos A côté Tous mes idéaux : des mots Abimés... Je cherche une âme, qui Pourra m'aider Je suis D'une géneration désenchantée, désenchantée
Qui pourrait m'empêcher De tout entendre Quand la raison s'effondre A quel sein se vouer Qui peut prétendre Nous bercer dans son ventre
Si la mort est un mystère La vie n'a rien de tendre Si le ciel a un enfer Le ciel peut bien m'attendre Dis moi, Dans ces vents contraires comment s'y prendre Plus rien n'a de sens, plus rien ne va.
Poussière vivante, je cherche en vain ma voie lactée Dans ma tourmente, je n'ai trouvé qu'un mausolée Et je divague J'ai peur du vide Je tourne des pages Mais... des pages vides
Poussière errante, je n'ai pas su me diriger Chaque heure demande pour qui, pour quoi, se redresser Et je divague J'ai peur du vide Pourquoi ces larmes Dis... à quoi bon vivre...
Mais mon Dieu de quoi j'ai l'air Je sers à rien du tout Et qui peut dire dans cet enfer Ce qu'on attend de nous, j'avoue Ne plus savoir à quoi je sers Sans doute à rien du tout A présent je peux me taire Si tout devient dégoût
Poussière brûlante, la fièvre a eu raison de moi Je ris sans rire, je vis, je fais n'importe quoi Et je divague J'ai peur du vide Je tourne des pages Mais... des pages vides
Mais mon Dieu de quoi j'ai l'air Je sers à rien du tout Et qui peut dire dans cet enfer Ce qu'on attend de nous j'avoue Ne plus savoir à quoi je sers Sans doute à rien du tout A présent je peux me taire Si tout devient dégoût...
Si Dieu nous fait à son image Si c'était sa volonté Il aurait du prendre ombrage Du malin mal habité Qui s'immisce et se partage L'innocence immaculée De mon âme d'enfant sage Je voudrais comprendre
De ce paradoxe Je ne suis complice Souffrez qu'une autre En moi se glisse Car sans logique Je me quitte Aussi bien satanique Qu'Angélique
Si chaque fois qu'en bavardages Nous nous laissons dériver Je crois bien que d'héritage Mon silence est meurtrier Vous me découvrez blafarde Fixée à vos yeux si tendres Je pourrais bien par mégarde D'un ciseau les fendre
De ce paradoxe Je ne suis complice Souffrez qu'une autre En moi se glisse Car sans logique Je me quitte Aussi bien satanique Qu'Angélique...
Ton regard oblique En rien n'est lubrique Ta maman t'a trop fessé Ton goût du revers N'a rien de pervers Et ton bébé n'est pas fâché
Ton Kamasutra A bien cent ans d'âge Mon Dieu que c'est démodé Le nec plus ultra En ce paysage C'est d'aimer les deux cotés
Ta majesté Jamais ne te déplaces ! Sans ton petit oreiller A jamais je suis Ton unique classe Tout n'est que prix à payer
Tu fais des Ah ! des Oh ! Derrière ton ouvrage Quand mon petit pantalon Debout et de dos Sans perdre courage Dénude tes obsessions
Tu t'entêtes à te foutre de tout Mais pourvu qu'elles soient douces D'un poète tu n'as que la lune en tête Des mes rondeurs tu es K.O. ! Tu t'entêtes à te foutre de tout Mais pourvu qu'elles soient douces D'un esthète tu n'as gardé qu'un "air bête"... Tout est beau si c'est "Vue de dos" !
OK ! Prose ou poésie Tout n'est que prétexte Pas la peine de t'excuser Muse ou égérie Mes petits fesses Ne cessent de t'inspirer
Je fais de Ah ! des Oh ! Jamais ne me lasse Par amour pour un toqué Ne faut-il pas que Jeunesse se passe A quoi bon se bousculer ?
Tu t'entêtes à te foutre de tout Mais pourvu qu'elles soient douces D'un poète tu n'as que la lune en tête Des mes rondeurs tu es K.O. ! Tu t'entêtes à te foutre de tout Mais pourvu qu'elles soient douces D'un esthète tu n'as gardé qu'un "air bête" Tout est beau si c'est "Vue de dos"
Bulle de chagrin Boule d´incertitude Tant de matins Que rien ne dissimule Je veux mon hiver M´endormir loin de tes chimères Je sais bien que je mens Je sais bien que j´ai froid dedans
Bulle de chagrin Boule d´incertitude De nos destins Nait que solitude Tu dis qu´il faut du temps Qu´aimer n´est pas un jeu d´enfant Je sais bien que tu mens Mais je suis si seule à présent
Ainsi soit Je Ainsi soit Tu Ainsi soit Il Ainsi moi je Prie pour que Tu Fuis mon exil Mais quel espoir Pourrais-je avoir Quand tout est noir? Ainsi soit Je Ainsi soit Tu Ainsi soit ma vie Tant pis.
Bulle de chagrin Boule d´incertitude Deux orphelins Que le temps défigure Je voudrais mon hiver M´endormir loin de tes chimères Tu sais bien que je mens Tu sais bien que j´ai froid dedans
Ainsi soit Je Ainsi soit Tu Ainsi soit Il Ainsi moi je Prie pour que Tu Fuis mon exil Mais quel espoir Pourrais-je avoir Quand tout est noir? Ainsi soit Je Ainsi soit Tu Ainsi soit ma vie Tant pis.